L’alliance du bio et du local est au cœur de la démarche C.Q.F.D. depuis la naissance du projet. C’est d’ailleurs ce qui en fait toute la singularité. Pourquoi ce choix, et surtout comment procédons-nous pour garantir cette combinaison bio + local dans la composition de nos produits ? Nous vous apportons toutes les réponses à ces questions en toute transparence. C. parti !
Rappelez-vous, la marque C.Q.F.D. est née grâce à l’idée de Frédéric Bonomo, le fondateur. Après une formation en cuisine, la gestion de son propre restaurant puis un parcours dans l’hôtellerie de luxe à des postes de direction, c’est en 2020 que l’envie de revenir à ses premières amours s’impose : la cuisine, les bons produits, la créativité… Et un an plus tard naît C.Q.F.D.
Le choix du bio est une évidence car à ses yeux, le bio est et doit être synonyme de qualité. Il a la conviction que si la matière première est bio alors le produit sera le plus naturel, bon et sain possible. Son atelier de production, il souhaite l’installer sur le territoire où il réside avec la volonté de le dynamiser et d’y créer des emplois directs et indirects.
Il ne lui manque plus qu’à trouver la matière première des pâtes : la semoule de blé dur bio. Pour cela, il va s’entourer pour procéder à la structuration d’une filière en Île-de-France.
C’est avec la Coopérative Bio d’Île-de-France et la Coopérative Agricole Île-de-France Sud regroupant une vingtaine d’agriculteurs, et les Moulins Bourgeois que la filière se structure en 2021. L’intérêt de la filière est de pouvoir rémunérer les agriculteurs locaux de manière juste et leur assurer des débouchés. Pour cela, le prix d’achat du blé dur n’est pas corrélé à un cours de marché mais calculé en fonction des coûts de production des agriculteurs.
Le blé dur est une variété de céréales qui s’intègre très bien aux plans de rotation des cultures, de par sa saisonnalité. Malgré tout, il a fallu convaincre et accompagner les agriculteurs car le blé dur n’est pas une culture très développée en Île-de-France. Il s’agit en effet d’une culture majoritairement présente dans le Sud de la France. Quelles variétés semer ? A quel moment ? Les agriculteurs ont pu bénéficier de l’accompagnement du GAB d’ÎDF (Groupement des Agriculteurs Bio) et de la chambre d’agriculture sur tous ces sujets plus techniques.
Aujourd’hui, le blé dur qui entre dans la composition des pâtes C.Q.F.D. est exclusivement issu de cette filière. Les volumes nécessaires sont rediscutés chaque année pour planifier les emblavements avec les agriculteurs.
Le blé dur est transformé en semoule par les Moulins Bourgeois, situés à Verdelot, en Seine-et-Marne, avant de rejoindre l’atelier C.Q.F.D, près de Meaux.
L’approvisionnement en blé dur se fait donc en circuit court !
C.Q.F.D. ce sont des pâtes sèches classiques mais aussi des pâtes aux légumineuses, aux légumes, des pâtes fraîches et des ravioles. Le challenge de l’approvisionnement bio et local ne se limite donc pas au blé dur.
L’idée est à chaque fois d’aller chercher des produits disponibles sur le territoire en bio et en local, ou de s’inspirer directement des produits disponibles pour créer de nouvelles recettes.
Quelques exemples concrets :
Les événements de début de l’année l’ont à nouveau prouvé, l’agriculture française est confrontée à de nombreuses difficultés qui mettent en péril le secteur. En nous approvisionnant sur le territoire, nous soutenons les agriculteurs et leur offrons de nouveaux débouchés. Et en l’achetant, vous aussi !
Faut-il le rappeler, le bio est le seul label qui garantit l’absence de pesticides dans les produits que vous consommez ! La certification bio répond à un cahier des charges strict et fait l’objet de contrôles réguliers. Vous préservez donc votre santé et celle de la planète !
En alliant le bio et le local, nous limitons au maximum notre empreinte carbone ! Nos matières premières proviennent de la région, engendrant ainsi le moins de pollution possible. Nous gardons cette même logique en termes de distribution. A quoi bon acheter des produits bio pour préserver la planète si ce produit a dû parcourir des centaines de kilomètres, voire traverser des océans avant d’arriver chez vous ?
Chez C.Q.F.D, nous avons souhaité privilégier une démarche allant du champ à l’assiette, pour le bien des hommes et de l’environnement.
C’est une question qui revient souvent. Bien sûr, cette démarche a un coût. Nous n’avons pas choisi la solution de facilité mais nous avons la certitude de fabriquer des produits sains et équitables. Ces coûts se répercutent également sur le prix de nos produits, nous en sommes conscients, mais encore une fois, en achetant des produits C.Q.F.D, vous soutenez l’agriculture française, vous participez à la création d’emplois sur le territoire et vous consommez des produits sains pour vous et l’environnement.
