De nos jours, il existe de nombreux labels et certifications sur le marché des produits agroalimentaires. Difficile pour le consommateur de s’y retrouver. Ces étiquettes créent même de la confusion dans leur esprit. Que se cache-t-il véritablement derrière les labels et certifications ? S’agit-il simplement de marketing ou de vrais repères ? Lequel choisir pour une consommation plus responsable ?
Disons-le tout de suite. En ce qui concerne les labels Bio, il ne s’agit en aucun cas de marketing, mais bien de véritables garanties rendues possibles grâce à une réglementation à l’échelle européenne. C.Q.F.D. vous propose aujourd’hui de faire le point sur les différents labels Bio et certifications et de vous expliquer pourquoi nous avons fait le choix du Bio.
L’agriculture biologique garantit l’exclusion des produits chimiques et de synthèse, tels que les pesticides et les OGM par exemple. Cela permet donc de réduire l’exposition humaine et environnementale à ces substances nocives. A la place, d’autres méthodes naturelles sont utilisées. Par exemple, pour que nos pâtes soient riches en protéines, nous avons besoin que le blé dur soit lui-même riche en protéines. Là où le sol est enrichi par des engrais de synthèse en agriculture conventionnelle, l’accent est mis sur les cultures précédentes en agriculture biologique. Entre deux cultures de blé dur, les agriculteurs vont par exemple cultiver de la luzerne ou encore des légumineuses qui vont venir enrichir le sol en azote naturellement et garantir ainsi un blé dur riche en protéines.
L’agriculture biologique est le seul signe de qualité à couvrir l’ensemble des produits alimentaires et à offrir la garantie d’une qualité liée à un mode de production respectueux de l’environnement, de la santé et du bien-être animal.
De plus, l’agriculture biologique limite l’utilisation d’additifs, autorisant seulement 55 additifs, tous d’origine agricole ou naturelle, par rapport aux 300 autorisés dans l’agriculture conventionnelle.
Aucun colorant synthétique, arôme chimique de synthèse, exhausteur de goût, OGM, ou chimie synthétique ne sont autorisés. Ainsi, cela contribue à offrir une consommation plus responsable, naturelle et saine.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la réglementation sur le site de L’Agence Bio.
Tout simplement parce que tous les produits désirant afficher les logos Bio doivent faire l’objet d’une certification par un organisme officiel. Fournisseurs, traçabilité, méthodes de production, stockages, recettes, tout est contrôlé avant la mise en vente du produit et peut ensuite faire l’objet de contrôles inopinés. C’est bien le cas de C.Q.F.D. bien sûr !
Produire en Bio et avoir une consommation plus responsable possède de nombreux avantages pour l’environnement. C’est pour cela que C.Q.F.D. a choisi le Bio.
1) Sol fertile et vivant : La richesse en matière organique améliore les caractéristiques physiques des sols : plus grande stabilité structurale, meilleure porosité, meilleures capacités de rétention de l’eau. Et la vie du sol est plus importante car aucuns produits chimiques ou de synthèse n’a été utilisé.
2) Eau de qualité : Sauvegarde de la flore et de la faune aquatique et du milieu écologique des eaux de rivières grâce à l’utilisation de produits organiques.
3) Biodiversité préservée : Protection des espèces et restauration des écosystèmes vivant sur la terre et sous l’eau.
4) Atout pour le climat : L’agriculture Bio contribue pleinement à la lutte contre le réchauffement climatique (limitation des rejets polluants et stockage de CO2 dans le sol). D’après le Commissariat général au développement durable, 57% des émissions de gaz à effet de serre de notre assiette proviennent de la production alimentaire.
5) Emplois sur le territoire : Les secteurs du Bio apportent une plus grande plus-value à la vie économique et sociale locale du pays. En France, lorsqu’un consommateur achète un produit Bio, il soutient aussi l’emploi.
6) Qualité : contrôles réalisés par des organismes certificateurs indépendants.
Créé par le ministère de l’Agriculture, le logo AB identifie des produits 100% Bio ou contenant au moins 95% de produits agricoles Bio pour des produits transformés.
Les OGM sont formellement interdits.
C’est le seul label européen.
Les produits transformés portant un label Bio doivent contenir au moins 95% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. Les 5% qui restent peuvent provenir d’une agriculture non-biologique uniquement si ces derniers ne sont pas disponibles en Bio.
La coexistence de productions Bio et non Bio est autorisée à condition qu’une distance de 10 mètres soit maintenue entre les deux types de cultures.
De plus, tout comme avec le logo AB, les OGM sont interdits.
Puis, le produit provient directement du producteur ou du préparateur dans un emballage scellé.
En outre, ce label doit être accompagné de certains éléments indispensables : origine des matières premières + numéro d’ordre.
Voyons ensemble ces éléments (pour un produit français).
À la place du nom du pays producteur, on peut aussi retrouver la mention « UE » ou « NON-UE » ou encore « UE/NON-UE ».
UE : si tous les ingrédients sont produits dans l’Union européenne
NON-UE : si tous les ingrédients proviennent de pays hors de l’Union.
UE/NON-UE : si les ingrédients proviennent en partie de l’Union et de pays extérieurs.
Plus de 300 contrôles ont lieu chaque jour sur le territoire.
Plus de 87 000 entités contrôlées (parmi tous les acteurs Bio en France)
10 organismes certificateurs agréés et supervisés par l’Institut National de l’origine et de la qualité (INAO)
10,7% de la surface agricole est couverte par des surfaces Bio
On entend souvent dire que le Bio est plus cher. Plusieurs facteurs expliquent cette différence de prix.
1) Mode de production : L’agriculture biologique nécessite des pratiques agricoles spécifiques comme l’absence de produits chimiques et de synthèse. Ce mode peut entraîner une augmentation des coûts de main-d’œuvre. On peut aussi noter que les rendements sont parfois plus faibles. Et pour avoir accès à des équipements spécifiques pour garantir des produits respectant l’environnement, des investissements sont nécessaires.
2) Volume de production plus faible : La production Bio est souvent réalisée à plus petite échelle par rapport à la production conventionnelle. Cela peut entraîner des économies d’échelle moins importantes, car les coûts fixes sont répartis sur une petite production.
3) Contrôles et certifications : Les produits Bio doivent être certifiés par des organismes indépendants comme Certipaq. Cela implique des coûts supplémentaires pour les agriculteurs et les transformateurs. De plus, des contrôles réguliers sont effectués pour garantir le respect des normes Bio (coûts supplémentaires).
En résumé
Vous l’aurez compris, les labels Bio n’ont rien à voir avec un simple attrait marketing. Ils répondent à un cahier des charges strict et contrôlé. Les labels Bio constituent un repère essentiel pour une consommation responsable. Ils garantissent que les produits que nous consommons respectent des normes strictes en matière de qualité, de santé, d’impact environnemental et de bien-être animal.
Chez C.Q.F.D, on ne cessera de le dire : le Bio n’a pour nous de sens que s’il est local ! C’est cette combinaison gagnante qui est la meilleure garantie d’un produit sain pour l’homme et l’environnement. Le local a pour avantage en plus de dynamiser un territoire et d’y créer des emplois directs et indirects. C’est pour cette raison que nous sommes également fiers d’arborer sur nos packagings le label « Produit en Île-de-France ». Ainsi que le pictogramme rappelant que nous avons structuré la filière blé dur Bio en Île-de-France.
